Nous poursuivons notre voyage vers le Sud. Il fait chaud, la température atteint les 39°C. Heureusement, nous pouvons compter sur la Baban, limonade locale vendue à tous les coins de rue en bouteille de 3 litres.

Les rues regorgent encore de voitures russes, plus ou moins anciennes, modèles peu courant chez nous, tel des Niva longs.

Les routes sont en meilleur état, le sud du pays et plus riche.

Nous arrivons en Gagaouzie, région autonome peuplée par des turcophones. Un petit tour dans la capitale est Comrat. Mis à part la langue, pas de grande différence avec le reste du pays.

Il faut être vigilant pour trouver quelques signes distinctifs, comme le drapeau gagaouze. Dans cette petite ville, pas grand chose à voir. Une curiosité, face à l'unique université gagaouze du monde, l'allée des héros.

D'un plus pur style retro kitch, un parc semé de bustes d'hommes illustres, aussi bien des militaires, des écrivains ou des hommes politiques.

Poursuite vers le sud, nous nous dirigeons vers la frontière roumaine.

Arrivée au poste. En plein après-midi, la barrière est fermée. Questionnement : il faut attendre que ça ouvre. Quelle logique !

Nous sommes nombreux à attendre. L'ambiance est bon enfant, discussion, échanges de cigarettes...

De gros 4x4 et berlines aux vitres teintées doublent la file, la barrière s'ouvre, ne marquent même pas un temps d'arrêt. Corps diplomatique, certains peut-être, mais pas tous... un autre mot circule dans les bouches.

Enfin la barrière s'ouvre pour le commun des mortels. Contrôle des papiers et du véhicule, rapide fouille. Sortie.

Entrée sur le territoire roumain. Heureusement, nous tombons sur un douanier qui lui-même possède un saviem sg2. Le contrôle est plus rapide, tout en étant sérieux. Entrée sur le territoire roumain. Quelques kilomètres, contrôle par la police des frontières, on remet ça, papier, contrôle du véhicule...

 

A gauche la Roumanie, à droite la Moldavie. Trois heures pour passer d'un côté à l'autre.

Le Danube constitue un axe d'échange primordial pour la région, il explique les disparités nord/sud de la Moldavie.

Nous le traversons en bac afin d'accéder au Delta. Vu le volume d'Hunza, il nous faut patienter, et monter en dernier.

Le paysage est superbe, sauvage. Le Delta mérite sa réputation.

Après une longue négociation, nous visitons les marais et lacs intérieurs dans une petite embarcation. C'est l'occasion de pénétrer au coeur de la réserve ornithologique et de passer devant la cabane de l'ancien dictateur Ceausecu.

On nous avait prévenu, l'accueil en Roumanie du sud, ce n'est pas terrible. Les villes côtières n'ont rien à envier aux villes de la côte d'azur... nous n'avons pas aimé. Nous faisons juste une pause pour que les enfants puissent profiter de la plage. Pas vraiment possible de bivouaquer. On ne se sent pas en sécurité, en ville comme à la campagne. Dans certains villages, on n'hésite pas à nous héler et tendre de la main pour nous demander de l'argent. Nous ne trainons pas dans la région.

 

 

En pleine prairie, des troupeaux, et un avion ! posé au milieu de nul part.

Le temps passe à l'orage, la route devient un vrai bourbier. Nous sommes certainement les seuls que ça amuse.

Direction le château de Dracula, à Bran, près de Brasov. Incontournable dans la région. Bel édifice.

Dans un village, nous croisons un étrange petit 4x4, bien rouillé, mais toujours fonctionnel. Equipé d'un bras hydrolique à l'arrière, nous pensons qu'il sert au débardage.

Les routes de transylvanie sont superbes, comme cette passe. Cependant nous pestons contre les déchets laissés ça et là, comme c'est souvent le cas en Roumanie.

 

Nous remontons, du sud au nord, la Transfagarasan. Cette route mythique est la plus célèbre de roumanie. Elle fut construite dans les années soixante-dix, au prix de dizaines de morts. La voie n'est ouverte qu'une partie de l'année, de juin à octobre. La route culmine à 2034 m. C'est à cet endroit que nous rencontrons deux voyageurs britaniques en Land-Rover suréquipés.

 

transfagarasan

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