L'école est évidemment fermée pendant l'été, mais nous avons la chance de pouvoir la visiter avec le gardien. L'ensemble conserve un côté rétro, mais en bon état d'entretien (des travaux ont été effectués en partie avec l'aide internationale).

Dans le hall d'entrée, les couleurs et symboles de la Moldavie... la photo était inévitable.

Nous poursuivons notre route vers le sud. Haut lieu touristique du pays, nous visitons les caves de Cricova.

Sous la ville, une centaine de kilomètres de galeries crées par l'exploitation de la pierre. L'idée d'utiliser le climat de ces caves pour le vin ne date que du début des années cinquante. Sur place, l'exploitation de la pierre continue, mais on produit aussi divers vins, dont des mousseux (méthode champenoise). L'endroit accueille aussi la vinothèque nationale, collection riche du fond d'Herman Göering. Il est possible d'y stocker sa collection personnelle, ainsi on peut voir nombre de bouteilles appartenant à des célébrités, tel Vladimir Putin...

 

La moldavie compte plus de 145 000 hectares de vignoble.

 

Pas toujours évident de s'y retrouver, les panneaux d'indication étant très rares, les bornes pas toujours entretenues. La carte IGN de la Roumanie/Moldavie manque cruellement d'informations... Nous achetons dans un kiosque une carte locale de très bonne qualité, mais les noms de localité sont écrits en caractères cyrilliques (en usage officiellement dans le pays jusqu'en 1990).

Cette année, nous sommes partis avec un netbook équipé d'un logiciel de navigation / cartographie (Oziexplorer), relié à un GPS Garmin.

Nous arrivons dans Chisnau, la capitale. C'est une petite ville, environ 700 000 habitants. Elle est très animée, axée sur une rue principale, rue Stefan Cel Mare. Il y a un Mac Donald, à la grande joie des enfants. Une rue adjacente donne accès au marché central, coeur de la ville. Derrière, la gare routière d'où partent bus et maxi-taxis pour tout le pays.

Des troleibus permettent de circuler dans la ville à un tarif maudique, 2 lei, soit 0,12€, gratuit pour les enfants.

Nous nous posons quelques jours dans la capitale, profitant des tarifs très bas de l'hotellerie pour nous offir un trois étoiles.

A tous les coins de rue, kiosques et vendeurs de kvas, cette boisson fermentée et désaltérente, typiquement slave.

 

La ville possède un parc d'attraction très kitch, installations datant de l'époque soviétique. Tous les manèges sont ouverts, mais ils n'amusent plus grand monde... grande impression de vide. Ils sont installés en dur, sur des supports en béton. Construits pour durer.

 

Non loin du mémorial, nous assistons à une parade militaire. Curisosité matinale. Des vétérans sont conviés, ont droit à une visite médicale en plein air, suivi d'une tasse de thé. On les place en rang également, et ils s'entrainent avec les actifs au défilé !

 

Nous souhaitons visité la Transnitrie. Cette région située entre l'Ukraine et le Niestre, a proclamé son indépendance de la Moldavie en 1990. S'en est suivi une guerre et l'intervention de l'armée russe. Aujourd'hui, c'est un pays reconnu par... personne, qui possède pourtant sa monnaie et ses propres institutions. La région est pacifiée par l'armée russe, qui surveille notamment les postes frontières.

Nous nous rendons à Tiraspol en bus pour une visite éclaire. Pas grand chose à voir, ville calme. Petit marché, les batiments de pur style communiste, les appareils photos ne sont pas les bienvenus, la police et l'armée sont très présentes. Sur place, nous nous faisons racketter (50 lei, soit 3€). L'ambiance est pourrie, nous prenons donc la route du retour, ne prenant pas plus de risques avec les enfants.

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