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31 juillet : Arrivée à Baia Mare. Ville moderne, centre économique et administratif. Un petit coeur historique vivant, et surtout un superbe marché ! On peut y acheter la production des paysans des alentours, dont les fromages de la région des Maramures : le cas et l'urda. Nous achetons un chaudron à un fondeur d'aluminium

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Non loin d'une station de ski, nous trouvons un superbe lieu de bivouac, en pleine montagne. 1er août : Journée où nous faisons de nombreuses rencontres. Nous sympathisons avec deux couples de roumains qui nous doublent pour nous photographier. Puis nous attendent plus loin sur le bord de la route. Nous les rencontrons encore, et là on nous fait pauser devant le camion. Ils nous conseillent une route qui vaut le détour, car parait-il en trompe l'oeil. Mais nous n'avons rien vu, peut-être à cause de la hauteur du camion. Moment de baignade à Ocna Sugataï. La ville est célèbre pour ses sources d'eau salée. Tellement salée, qu'il est impossible de toucher le fond de l'eau. On flotte comme un bouchon. La moindre plaie sur la peau et c'est la brûlure... Pierre a apprécié, car dans l'eau il y a de "l'anti-noye" : sans savoir nager, il traverse le bassin sans problème.

Nous nous arrêtons pour acheter du fromage dans une bergerie. Grand moment, les bergers offrent de l'alcool artisanal à Nathalie. Impossible de refuser.

Nous sommes invités à passer la nuit dans une "cabane", petite station de ski. Le propriétaire croisé à plusieurs reprises dans la journée nous offre le repas, et nous met une chambre à disposition. Encore un exemple de l'hospitalité roumaine.

 
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4 août : La compagnie d'exploitation forestière de Viseu de Sus dispose d'un important parc de locomotives à vapeur. Pour exploiter les forêts du nord, une voie de chemin de fer a été construite, c'est le seul moyen d'accéder aux vallées profondes, à la frontière ukrainienne.

A titre individuel, on peut encore monter avec les forestiers, tôt le matin, mais le trafic de la journée est essentiellement touristique. La société ayant trouvé un bon filon. Les machines à vapeur sont alimentées au bois. Pour faciliter la montée et éviter que la locomotive ne glisse, du sable est disposé sur les rails. Nous ferons deux pauses pour ravitailler la chaudière en eau de source. Pas plus écolo comme moyen de transport !

La vallée garde encore les stigmates des meurtrières coulées de boues de 2006 qui ont ravagé la région. Certaines voies de chemin de fer sont encore inutilisables, rails pliés, ponts effondrés.

Nous aurons l'occasion d'observer le savoir faire des ouvriers qui remplacent des portions de rails devant nous. Au dépôt, nous les verrons s'affairant à la transformation de fourgons pour les transformer en véhicules pour rails.

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11 Descente contrôlée !

Bon, le coup de la panne, à quelques centaines de mètres de la gare. Rupture de la courroie d'alternateur, casse de pales de ventilateur et courroie de pompe à vide qui a déraillé. Tout un programme. Traité en moins d'une heure.

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Encore des routes dangereuses : portions effondrées, arbres écroulés, chutes de pierres.

5 août : Arrêt au monastère de Barsana.

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Visite de l'ancienne prison de Sighetu, reconvertie en mémorial aux victimes du communisme. Les cellules servent de lieu d'exposition. La face cachée d'un système au grand jour... lieu poignant.

Je fais faire le plein. Une fois de plus, un pompiste me démontre son habileté : il déclenche le pistolet avant de l'avoir introduit dans le reservoir !

Sur la route, nous prenons une grand-mère en stop jusque Sougatag. Elle ne semble pas avoir toute sa tête ni vraiment savoir où elle va. Elle est prise de panique en voyant que nous sommes des étrangers... quelle idée nous avons eu là !

Nous arrivons à Breb, notre objectif. Nous sommes accueillis par Ion, propriétaire d'une pension. Comme beaucoup de roumains, il a plusieurs métiers. L'été, il gère la pension familiale et guide des randonnées. L'hiver il est routier. Sa femme enseigne dans l'école du village. Elle nous explique les difficultés de son établissement, qui fonctionne essentiellement grâce à l'aide internationale. Nous livrons le matériel transporté.

Nous avons l'occasion de discuter en français et en anglais avec des élèves de l'école. Leur niveau en langue est stupéfiant.

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6 août : passage (inévitable) au cimetière de Sapanta. Haut lieu touristique du pays. Pour apprécier la teneur artistique et spirituelle du lieu, nous avons bénéficié des conseils de roumains francophones.

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Vue sur les horribles constructions qui poussent dans les bourgades... Les ouvriers roumains travaillant en France et Italie se construisent d'énormes immeubles sans aucun respect de l'architecture traditionnelle. Dans certains villages, il ne reste déjà plus de maison en bois. Volonté d'intégrer la société de consommation... à quel prix ? Nous quittons la Roumanie sur cette réflexion.

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