Départ le 4 juillet au soir. Nuit sur le bord de la route. Passage de la frontière belge, puis allemande.

Vue sur la Moselle.

5 juillet

"Very interesting véhicule !" La conversation s'engage avec cet allemand qui m'interpelle, alors que nous stationnons devant le Eisenbachtal Campingplatz. Il me dit avoir beaucoup voyagé, surtout en Afrique, et porte un intérêt particulier à notre camion. Il m'invite à prendre un thé, c'est le propriétaire du camping où nous passerons la nuit. Entré dans son bureau... un musée : souvenirs ramenés de divers voyages sur les murs, les tables, les rayons. Il me montre quelques photos, dont une prise au Congo, qu'il a traversé en side-car. D'autres en Inde.

Son terrain est entièrement aménagé pour les animaux : des cabanes de toutes sortes, pour les oiseaux bien-sûr, mais aussi pour rongeurs et insectes.

A proximité, un point d'eau aménagé - 20 ans de travail - avec des postes d'observation. Notre hôte nous présente les différentes installations, et espèces observables (poissons, rongeurs, oiseaux, abeilles....). Nous discutons apiculture. Il montre aux enfants une compagnie de loirs domiciliés dans une cabane (photo du haut). Nous photographions un "hôtel à insectes" pour en installer chez nous (ci-contre).

7 juillet, entrée en République Tchèque. Nous arrivons près d'une gigantesque mine à ciel ouvert. Nathalie découvre le mauvais état des routes de la région. Nous longeons les installations, la plupart laissée à l'abandon.

Nous passons devant un premier camping abandonné, alors qu'il est indiqué sur notre carte récente. Nous roulons jusqu'à un second : des emplacements au pied d'un immeuble en périphérie d'une ville ouvrière ! Roulons encore... un troisième, en forêt, abandonné lui aussi ! Nous nous installons à proximité.

8 juillet, découvrons un imposant monastère délabré. Accès impossible, comme nombre de monuments religieux de l'ancienne Tchécoslovaquie.

Sur une aire de station service, nous sympathisons avec des routiers en camion tout-terrain. (en bas à gauche)

Après, ça se gâte. Suivant notre GPS Navig**, nous arrivons au coeur d'un immense terrain militaire. Pour notre appareil, toutes les routes et chemins de la zone sont des voies praticables et autorisées. Barrières, miradors, blockauss partout... et pas âme qui vive (sauf les sangliers, mais ont-ils une âme ?). Nous tournons longtemps, et décidons de nous fier à notre boussole pour trouver la sortie Est. Un tchèque nous confirmera plus tard que nous étions dans une zone interdite, et que c'était précisé sur la carte (en tchèque dans le texte !).

Nous trouvons un bel endroit pour camper, devant une retenue d'eau et une station nucléaire. Au loin d'alignement d'éoliennes. Belle vue.

Un beau SG2 aménagé à vendre, son propriétaire nous le fait visiter. Nous en restons là, barrière de la langue.

Les Saviem sont bien connus des tchèques et slovaques. Ils ont été commercialisés sous la marque Avia. Il en reste beaucoup sur les routes. Par contre, les versions 4x4 sont typiquement françaises.

En nous promenant, nous observons avec surprise ce petit parc d'attractions... désuettes. (en bas à gauche)

9 juillet, petit arrêt à Zatec. Beau centre ville, animé. (ci dessous)

14 juillet, Pologne. Visite de Paczkow, la "Carcassonne polonaise". Prétentieux. Très déçu. Klodzko, forfications bastillonnées. bof... Nous décidons de faire une entorse à notre projet, et décidons de rouler plus au Sud : les Tatras seront traversés côté slovaque.

15 juillet, de retour en République tchèque. Camping. A notre grande surprise, notre voisine - hollandaise - nous a rangé notre linge avant qu'il ne soit trempé par l'orage.

Rencontre marquante avec Waclav, tchèque ayant servi huit ans dans la Légion étrangère. C'est là qu'il a appris notre langue.

16 juillet : En route vers Bruntan, nous trouvons un superbe lac, conseillé par notre ami Waclav. Endroit superbe et très calme, malgré la présence de nombreux pécheurs. Nous passons la nuit au bord de l'eau.

18 juillet : Station de ski de Vratna, en Slovaquie. Nous montons au sommet en télécabine. La montagne est inondée de nuage, on ne voit pas à 5 mètres ! C'est rigolo... et on redescend.